Bertrand se retourne, va porter secours à Philippe. Il prend de l’élan, embroche son adversaire de face, le pousse contre le mur, se protège de la dernière épée, grâce la longueur de son épieu. Philippe se relève et frappe de toute ses forces sur la main qui tient l’épée de bronze, du plat de sa lame, et d’un choc sonore le désarme.
Frédérick tire une flèche dans l’épaule de l’adversaire d’Arthur, ralentissant son épée intacte, puis se rapproche de celui qui bouge au sol.
Arthur, la main encore douloureuse par l’impact, cherche à désarmer son adversaire, suit l’exemple de Philippe, frappe très fort sur la main. Le mort lâche son épée, Arthur aussi et pare l’épée brisée de son écu. Il observe la situation dans la pénombre, cherche à voir si son équipe prend l’avantage.
Frédérick se fait attraper les pieds par le mort, décoche une flèche dans son cou au ras du casque, le corps lâche prise et cesse de bouger.
Elle va porter son aide à Arthur. Le premier a être tombé se relève vacillant, ses jambes à moitié réparées, Frédérick approche, le repousse. Il tombe à nouveau sur le ventre, Il bat des bras, ses épées de bronzes cognant le sol, et Frédérick lui décoche une flèche dans la nuque.
Bertrand continue à pousser le mort contre le mur, ancrant ses pieds dans le sol, arc-boutant ses jambes, le corps continue à regarder Arthur.
Philippe frappe à la tête avec son épée, le mort plaqué au mur, la lui séparant des épaules. La lueur bleue baisse d’intensité dans les yeux.
Arthur regarde son arme trop loin, son adversaire saisi son moignon d’épée de ses deux mains et frappe de haut en bas, de toutes ses forces, Arthur pare de son écu qui se fend jusqu’à son centre renforcé, et le soutient de son bras d’arme, arrête le coup à deux doigts de son front. Le fracas de la tôle déchirée emplit la salle et rebondit sur les murs. Son épaule gauche est démise par le choc, il détache rapidement les lanières du bouclier, ce dernier s’en allant quand son adversaire recule son épée. Arthur vacille et recule de deux pas dans le couloir, vers l’inconnu. Il lui reste l’épée amputée du Paladin, et une dague. Il sort la première comptant sur les restes de sa puissance légendaire pour survivre. Elle arrive dans le dos du dernier combattant mort-vivant, plante ses deux dagues à la base du cou. il se retourne et la frappe au nombril. Le sang jaillit, brûlant l’étoffe verte, l’armure de cuivre et la chair desséchée. Arthur frappe à la base de la nuque, terminant le travail des dagues, séparant la tête, la chair s’enflamme au contact de l’épée, la tête roule contre le mur, l’illuminant, le corps tombe sur elle.
Les quatre morts sont terrassés, Philippe ramasse son casque, découvre dans la lumière basse de la lanterne, des inscriptions dans la niche.
Ce sont des petits dessins mis bout à bout entre deux lignes horizontales. Sur la moitié haute de la paroi, les dessins sont haut d’une main. Sur la moitié basse, les signes sont haut comme le doigt. Il montre le mur à Bertrand qui vient voir, avec sa lanterne, une à une, les niches.
Bertrand : Chacune des niches contient les mêmes symboles, sauf quatre signes consécutifs différents sur la deuxième ligne. Je ne lis pas ! J’estime que cette langue vient d’une région à l’ouest de Jérusalem, il y a très longtemps. j’imagine que ces quatre symboles nomment quelqu’un, le mort. Ces créatures doivent être les gardiens de la salle ou du couloir dans lequel Arthur s’est engagé. Pansons nos blessures et restaurons nous.
Arthur : Retournons près de nos destriers, nous économiserons de l’huile. Mais éclairons le couloir pour nous faire une idée de ce qu’il y a.
Arthur prend la lanterne, retourne à l’entrée, là où il était quand les corps se sont réveillés. Il éclaire face à lui, illumine le couloir, et le fond d’une salle avec un seul meuble visible, un lutrin de pierre présentant un gros livre accroché par une grosse chaîne de bronze.
Arthur s’exclame enthousiaste : je pense que nous touchons au but de notre quête. Ce grimoire enchaîné doit être celui que nous cherchons. Il nous faut l’emporter ou le détruire pour ne pas qu’il tombe entre les mains du malfaisant qui le convoite. Ressortons dehors nous reposer