Deuxième histoire

Il a donné des ordres, déployé toutes ses forces sur la cote ouest des royaumes de France et d’Espagne, loué un millier de mercenaires pour attraper vivante sa créature. Ses services de sémaphores et de transmission par pigeons tournent à plein régime pour distribuer des ordres et recevoir des rapports. Son contrôle du miroir s’est affiné par la coercition. Une petite scie à denture fine a fait comprendre qu’il ne plaisantait pas. Malgré les suppliques du miroir, il a sectionné l’extrémité d’une petite corne, révélant une matière molle, comme vivante,  très sensible.

Grace au miroir, il a conscience de l’environnement de sa créature. Il a envahit l’esprit d’un capitaine flibustier anglais, proche de la position de sa créature, lui suggérant de faire cap au sud. le lien est ténu à cause de la distance, trop faible pour faire ployer la volonté du boucanier, mais suffisant pour utiliser sa propension à faire le mal et guider ses désirs de méchanceté. Il a plus facilement influencé le maître de la cambuse et lui a fait cuisiné tous les rats, seuls animaux à bord.

Ce navire, doté d’un équipage de cinq douzaines d’hommes aguerris doit pouvoir venir à bout de quatre chevaliers inconscients et d’une démone sans pouvoir.

La Dame voit arriver un navire assez imposant, plus long et gros que celui qui les a amenés sur l’île. Il arbore un pavillon assez figuratif